19/04/09 - Une toute ch'tite virée à Pékin

Dimanche 19 avril Vu d'avion les environs d'Harbin sont étonnants depuis que la glace et la neige ont fondu. À perte de vue, des étendues agricoles ponctuées de grosses bourgades. De nombreuses rivières, bras d'eau, lacs artificiels ou non, irriguent les champs. Il n'y a toujours pas trace de verdure et l'ensemble fait penser aux bandes de sable quand la mer s'est retirée. En approche de Pékin, nous survolons la grande muraille. Enfin le printemps est au rendez-vous ! Les arbres sont couverts d'un feuillage très dense d'un vert lumineux, d'autres croulent sous les fleurs. L'autoroute qui mène au centre semble passer dans les bois. À proximité de la ville, une multitude de parterres de pétunias, de sauges, de pensées… égayent les avenues. C'est superbe. Notre camp de base attitré : le Novotel Peace Beijing. Notre chambre ne sera prête que dans une heure. Nous décidons de déjeuner sur place. Nous nous goinfrons littéralement de plein de bonnes choses sur lesquelles nous commencions à délirer sérieusement : charcuterie, quiche, saumon, poulet rôti, pains divers et variés, fromages… Après avoir pris possession de notre chambre, une promenade digestive s'impose. Nos bidons pèsent 3 tonnes ! Forts d'un plan, nous contournons la cité interdite… …et partons vers Jingshan Park. Pour ne pas emprunter une rue déjà connue (héhé, c'est la 3ème fois que venons à Pékin), JYves improvise un itinéraire bis. C'est ainsi que nous rejoignons, après une agréable balade des centaines de touristes qui, heureusement, regagnent leur bus. Jingshan Park : une merveille de grands arbres, de bonzaïs, de massifs de pivoines. De petites chemins en pierre escaladent la colline où est perché… … le pavillon Wanxun qui domine la cité interdite. Partout des groupes se rassemblent pour chanter, danser. De loin en loin des musiciens solitaires. L'ambiance est extraordinaire. Un homme, muni d'un énorme pinceau et d'un seau d'eau, trace d'éphémères poèmes sur le sol. Comme nous le regardons admiratifs, il nous écrit quelques caractères de bienvenue. À regret nous quittons le parc et partons à la recherche d'un quartier de hutongs. Encore des km supplémentaires pour nos ch'tites pattes._Nous nous enfilons dans une ruelle grise, pas très sympathique. Le quartier est en cours de rénovation. Ils restaurent de romantiques taudis. Nous abrégeons notre exploration en prenant soin de bien nous orienter dans ce labyrinthe de ruelles et dégageons dès qu'une porte nous permet de regagner une grande rue hors des murs. À vue de nez nous reprenons la direction de l'hôtel. Dans un petit jardin très fleuri qui longe une large avenue, nous déchiffrons, avec l'aide d'une petite gamine, quelques idéogrammes. Rigolo. Ne retrouvant pas notre repère, un panneau d'abri anti-atomique, nous inventons une nouvelle route de retour. Des km plus loin, nos pieds (entre autres) protestent. Les distances sont énormes et l'échelle du plan trompeuse. Heureusement notre orientation est bonne et nous finissons par reconnaître les tours environnantes. Lundi 20 avril 2009 Ce matin, JYves est parti bosser de bonne heure, car c'est quand même pour ça que ns sommes venus à Pékin. Je commence la journée en faisant des lignes d'écriture de caractères puis en répétant inlassablement en chinois : "je suis ton père, est-ce que tu me connais ?" et autres phrases bien utiles pour se débrouiller ici. Le soleil brille, je décide d'aller tester mes nouveaux acquis dans la rue. Hum, ils ne vont pas être facile à placer. Milieu d'après midi, rv avec JYves pour aller voir le temple du ciel dans le parc Tiantan. Encore des km, des km, des km, des km et nous arrivons trop tard pour le visiter. Seul le parc est accessible. La batterie de l'appareil photo est dans le rouge. Voici donc une seule photo. Les pieds en vrac, nous repérons une station de métro. Les explications sont en anglais et acheter un billet est facile. Localiser notre rue l'est moins. Aussi nous ressentons une bouffée d'orgueil en remontant en surface à seulement quelques encablures de l'hôtel. Demain matin à la première heure, retour à Harbin.

Comments

[rameuse]

Au prochain passage à Pekin, dans la rue Wangfujing que tout le monde connaît, il y a un loueur de vélos en pleine rue qui sera ravi de votre visite. Tous ces nouveaux kilomètres qui vous attendent...

[Colette]

C´est bien de voyager à distance surtout sans avoir mal aux pieds. C´est une très bonne idée.

[Roger]

Bravo ! C'est super ! Très bonne idée ce blog. On attend la suite.

[Vincent]

Et bien voila, ça commence à ressembler à quelque chose ce blog!