Sculptures de glace : fonte et fin
La semaine dernière, le thermomètre, malgré un moral toujours en dessous de zéro, indiquait des températures plus douces, le soleil était à la fenêtre avant nous, routes et trottoirs avaient dégelé, on se prenait à espérer que l'hiver était derrière nous. Grossière erreur ! Dimanche la neige s'est pris les pieds dans un tapis de gros nuages gris et est tombée sur Harbin. La fière cité s'étouffe sous un édredon de neige tout propre.
Conditions climatiques propices a un petit retour en arrière, sans néons :
Fin février, le festival des glaces a fermé ses portes et, malgré des températures furieusement négatives, les sculptures fondent inexorablement. Au secours, envoyez-nous des scientifiques, nous sommes tous des banquisards !
Premières touchées, les statues de neige.
Seul son nez (grec) ne coule pas, cherchez l'erreur.
Les ruines romaines se liquéfient.
Course contre les rayons du soleil…
Est-ce que les cloches d'ici vont aussi à Rome ?
Dans les parcs, désormais fermés aux visiteurs, les sculptures fondent de leur belle mort. En ville, elles sont tronçonnées, débitées et retournées à la Songhua.