25 mai 2009
Dernière journée à Xi'an
Après mûre réflexion, nous décidons que la visite du musée d'histoire du Shaanxi sera un bon résumé de tout ce que nous avons vu et pas vu. Pas question de perdre du temps, nous sautons dans un taxi.
Consternation, un bon kilomètre de queue s'étire sur le trottoir. À la pêche aux renseignements, nous apprenons qu'ils ont, sans explication, fermé les guichets depuis plus de 20 minutes.
Nous repartons le nez au vent.
Sur une grande esplanade, derrière la grande pagode, remise en marche des jeux d'eau pour la fête du double 5 qui a lieu à la fin de la semaine.
Au ralenti et silencieux, le maniement du bâton, une chorégraphie bien réglée
L'opéra est le thème de ce parc.
Nous traversons un quartier résidentiel très désert.
Plus loin tout est rasé, et c'est véritablement une ville qui sort de terre. Très impressionnant, mais impossible d'en faire une photo tellement c'est gigantesque. À ce propos, ma nouvelle copine chinoise étudie dans une université dont le nombre d'étudiants est supérieur à la population de Bayonne. Je vais un de ces jours l'y accompagner.
Dans nos collections de voyage, il y a aussi, vous le savez peut-être, les jardins botaniques.
Nous avons attribué la palme du plus calamiteux à Madrid et du plus beau à Munich. Quand j'y repense, c'est fou ce que j'ai aimé Munich. C'est point par point l'incroyable opposé d'Harbin.
Ici les plus belles fleurs sont sur de grands panneaux colorés. Effets garantis, parfum en moins.
Je ne crois pas que van Gogh aurait pu, ici, peindre ses champs de coquelicots
Pas de jardin botanique sans son coquet moulin à vent
Assez de kilomètres pour aujourd'hui, nous rejoignons le centre ville en taxi (par des chemins détournés).
Encore un déjeuner huileux en diable auquel nous ne touchons presque pas. En attendant 15h, l'heure de prendre le bus, nous savourons le spectacle des badauds sur la place.
Je vous passe les heures d'avion, l'attente à Pékin, l'avion retardé…
22h30, arrivée à Harbin. Cette fois-ci, nous avons fait réserver un taxi. Le prix est fixé est d'avance et notre adresse repérée. Pour la première fois notre retour de nuit se fait sans stress, même si l'air charbonneux nous agresse violemment les muqueuses.
Cerise sur le gâteau, pendant notre absence l'eau a été remise et Frau Zhou a pu laver toute la vaisselle que j'avais entassée.
Dans le frigo il reste du fromage et du jambon blanc sous vide, un festin de roi avant d'aller se coucher !
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